Cancer Colorectal
Station de travail active

E16 – Cancer colorectal ou cancer du colon

Vous connaissez quelqu’un qui a souffert du cancer du côlon?  Mon père est décédé du cancer colorectal.  Ma mère en a souffert également.  Il semble que cette forme de cancer est de plus en plus présente.  Alors, est-ce que vous souffrirez de ce cancer?  Voyons ce que vous pouvez faire aujourd’hui pour le prévenir.

Votre balado : je marche pour retrouver la santé

Écouter ce balado maintenant ou abonnez vous via:
iTunes – Google – Stitcher – Spotify – Podcast Addict – Podchaser – Deezer – Listen Notes

[rtoc_mokuji title=”Table des matières” title_display=” ” heading=”h3″ list_h2_type=”none” list_h3_type=”none” display=”” frame_design=”frame4″ animation=””]
Articles parlant du Cancer ColorectalLien .url
Société Canadienne du CancerDe quoi s’agit-il
Quebec.ca Problèmes de santéDescription et Symptomes
Dépistage du cancer du colonDépistage

Cancer colorectal – Le prévenir et s’en sortir

Qu’est-ce que le cancer colorectal?

Le cancer colorectal prend naissance dans les cellules du côlon ou du rectum. Une tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent se développer dans les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut également se propager (métastaser) à d’autres parties du corps.

Le côlon et le rectum font partie du gros intestin et du système digestif. Le côlon absorbe l’eau et les nutriments et transmet les déchets (selles ou caca) au rectum. Les cancers du côlon et du rectum sont regroupés sous le nom de cancer colorectal parce que ces organes sont constitués des mêmes tissus et qu’il n’y a pas de frontière claire entre eux.

Les cellules du côlon ou du rectum changent parfois et ne se développent plus ou ne se comportent plus normalement. Ces changements peuvent conduire à des tumeurs non cancéreuses telles que des polypes hyperplasiques et inflammatoires.

Dépistage

Quels sont les symptômes du cancer du côlon?

Dans un grand nombre de cas, il n’y a aucun signe ni symptôme avant-coureur que le cancer du colon est à l’œuvre.  Cette maladie est plutôt sournoise.  Lorsque les symptômes sont suffisamment abondant pour que l’on s’inquiète, il est souvent avancé à un stade important qui le rend plus difficile à traiter. 

Si l’un ou l’autre des symptômes suivant se manifestent, il serait opportun d’en parler à votre médecin :

  • Diarrhée ou constipation;
  • Présence de sang dans les selles;
  • Gaz, ballonnements et crampes abdominales
  • Fatigue, faiblesse, anémie;
  • Douleurs au ventre, au dos ou aux fesses;
  • Perte de poids et perte d’appétit.

Malheureusement une proportion trop importante de la population souffrant de ces symptômes tarde à consulter leur médecin et compte tenu de la nécessité d’un dépistage hâtif de cette maladie, trop de personnes souffrent des conséquences néfastes d’un dépistage tardif.

Diagnostic

Le processus de diagnostic du cancer colorectal commence généralement par une visite chez votre médecin de famille. Il vous posera des questions sur les symptômes que vous ressentez et il pourra faire un examen physique. Sur la base de ces informations, votre médecin peut vous orienter vers un spécialiste ou demander des tests pour rechercher un cancer colorectal ou d’autres problèmes de santé.

Le processus de diagnostic peut sembler long et accablant. Il n’y a rien de mal à s’inquiéter, mais essayez de vous rappeler que d’autres conditions médicales peuvent causer des symptômes semblables au cancer colorectal. Il est important que l’équipe de soins élimine toute autre cause possible de la maladie avant de poser un diagnostic de cancer colorectal.

Tests sanguins et analyses des selles

Bien que souvent peu concluant, des marqueurs tumoraux peuvent être présent dans le sang ou les tissus.  La présence d’antigènes carcinoembryonnaire et carbohydrate 19-9 font partie de ceux-ci.

De la même façon, l’analyse des selles pourrait indiquer que du sang caché (occulte) se retrouve dans les selles.  Ce qui pourrait être une indication supplémentaire.

La coloscopie

Il s’agit de l’examen le plus souvent prescrit pour diagnostiquer ce type de cancer.  Pendant cet examen, un gastro-entérologue passe en revue l’intérieur du colon et du rectum à l’aide d’une caméra au bout d’un tube flexible inséré dans le colon que l’on appelle endoscope. 

Avant la coloscopie, le patient est invité à suivre un régime visant à faciliter cet examen.  Ce régime inclut une préparation colique permettant un nettoyage de l’intestin.

Lors de la coloscopie il est possible de faire un prélèvement ou encore de retirer des polypes intestinaux qui sont souvent des précurseurs du cancer colorectal.

Bien que d’autres examens permettent d’observer le colon à cette fin, seule la coloscopie permet de faire des prélèvements en cas de lésions suspectes.

C’est à partir de 50 ans, ou même avant cela pour les personnes avec des antécédents familiaux, que l’on recommande une coloscopie dans le but de diagnostiquer tôt ce type de cancer.  Les chances de survie étant étroitement associé à un diagnostic hâtif.

Les polypes intestinaux

Les polypes intestinaux sont des excroissances dans la paroi interne de l’intestin.  Plus particulièrement au niveau du colon et du rectum.  Ce sont les polypes adénomateux dont on se méfie le plus dans le diagnostic de ce type de cancer. 

Lors de la coloscopie, le gastro-entérologue pourra retirer les polypes intestinaux susceptibles de se développer en cancer colorectal.  Leur analyses par la suite permettra d’en savoir plus sur les risques de développer la maladie.

Stades du cancer colorectal

Le système le plus couramment utilisé décrire le stade d’un cancer colorectal est le système de TNM. Dans le cancer colorectal, il y a 5 stades, c’est-à-dire le stade 0 suivi des stades I, II, III et IV. Plus le numéro de stade est élevé, plus le cancer s’est propagé. Parlez à votre médecin si vous avez des questions sur la stadification.

Lorsque les médecins décrivent la scène, ils peuvent utiliser les mots: local, régional ou distant. Local signifie que le cancer est uniquement dans le côlon ou le rectum et ne s’est pas propagé à d’autres parties du corps. Régional signifie près ou autour du côlon ou du rectum. Distant signifie dans une partie du corps plus éloignée du côlon ou du rectum.

Survivre au cancer colorectal

Globalement, la survie relative à ce type de cancer à 5 ans est d’un peu moins de 60%.  C’est le stade qui a l’incidence la plus importante sur le pronostic.  Ainsi on note que 90% des personnes atteintes au stade I survivront plus de 5 ans.  Un dépistage précoce est donc de toute première importance pour améliorer les chances de survie. 

D’ailleurs, grâce à la sensibilisation de la population et du corps médical, le dépistage précoce a permis d’améliorer significativement le taux de survie à 5 ans.  Le vieillissement de la population a comme conséquence de le rendre plus prévalent.

Traitements

Une panoplie de traitements s’offre à l’oncologue suite à un dépistage du cancer colorectal.  Les traitements peuvent inclure chirurgie, chimiothérapie, chimio radiothérapie, radiothérapie y incluant une association de ce qui précède. 

Il est également possible de limiter les symptômes sans traiter le cancer lui-même.  La majorité des traitements auront des conséquences indésirables soit temporaires, souvent permanentes.  De nombreux patients atteints de stade avancée choisissent cette voie qui permet une meilleure qualité de vie temporairement.

Chances de survie

Survivre à ce cancer dépend grandement du stade auquel celui-ci est dépister.  90% des cancers dépister au stade I survivrons plus de 5 ans.  Ce pourcentage diminue rapidement lorsque le cancer progresse vers les stade II, III et IV. 

Prévenir le cancer du colon

Pour prévenir le cancer du côlon, il faut connaitre les facteurs de risques qui y sont associés et faire quelques changements à son mode de vie.

Facteurs de risques

Le risque de cancer colorectal est significativement plus important en occident.  À titre comparatif, l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique ont des risques jusqu’à 30 fois plus faibles que l’occident.  Au fil des décennies, on note une augmentation importante du diagnostic de ce type de cancer.  L’âge moyen lors du diagnostic est d’environ 70 ans. 

Obésité

Une étude de l’Université de Washington a conclu que l’obésité est liée à un risque accru de cancer colorectal à un stade précoce.  Ce type de cancer serait 2 fois plus présent chez les personnes de 50 ans et plus en surpoids.

Génétique

Vos antécédents familiaux feront partie des éléments qui seront pris en considération par votre médecin de famille lors d’un éventuel diagnostic.  D’ailleurs, si comme moi, des personnes de votre famille ont souffert de cette maladie, vous devriez vous en préoccuper.  Il s’agit d’un facteur de risque supplémentaire. 

La génétique est un des principaux facteurs de risque dans le cancer du côlon.  Le dépistage peut être initié dès 30 ans si des antécédents familiaux sont présent.  La découverte de polypes à cet âge précoce milite en faveur de dépistages fréquents.

Prévenir le cancer colorectal

Il y a de très nombreuses façons de réduire les risques, et ainsi de prévenir, ce type de cancer.

Activité physique

Il a été démontré que plus l’activité physique est importante, plus le risque est réduit de développer ce type de cancer.  Ce risque diminuerait de 17% pour les personnes les plus actives.  À titre de référence, 30 minutes par jour diminueraient ce risque de 12%. 

L’activité physique accélère le transit intestinal et cette accélération à son tour raccourcit le temps d’exposition aux cancérigènes alimentaires.

Alimentation

Compte tenu des études et des différences marqués de la présence de ce cancer dans des pays comme l’Afrique et l’Asie, il ne fait aucun doute que l’alimentation joue un rôle prépondérant dans la prévalence de ce cancer en occident.  Voyons donc quels sont les habitudes alimentaires à privilégier.

Fibres alimentaires

La présence, en quantité suffisante, de fibres alimentaires dans votre alimentation aura un impact bénéfique sur votre transit intestinal et un transit intestinal plus rapide contribue à une diminution de ce risque. 

L’USDA recommande 14 grammes de fibres alimentaire par 1,000 calories consommés. 

Parmi les fruits, les pommes, le cassis, les petits fruits ainsi que les noix sont d’excellence sources de fibres alimentaires.  Vous pouvez également penser à privilégier les fruits secs et les légumineuses ainsi que tous les produits céréaliers complets.

Généralement, en consommant 5 à 8 portions de fruits et légumes vous n’aurez pas de mal à atteindre cet objectif.

Viandes rouges – Charcuteries

Les viandes rouges et les charcuteries sont à proscrire.  Il n’est pas étonnant que dans les pays d’Asie et d’Afrique la prévalence de ce type de cancer soit réduite.  En réduisant à 500g par semaine les viandes rouges vous réduirez d’autant les risques associés à ce type de cancer.  D’ailleurs d’autres formes de cancers se retrouvent plus fréquemment chez les gros consommateurs de viandes rouges.

Alcool

On a constaté une augmentation de 21% de ce type de cancer lors d’une consommation modérée d’alcool sur une base quotidienne et de 52% pour une consommation forte (soit 50g par jour).  L’alcool, y incluant le vin rouge, sur une base quotidienne n’est pas recommandé si vous êtes prédisposé génétiquement à cette phatologie.

Produits laitiers maigres

Par contre, les produits laitiers maigres, comme le lait à faible teneur en matière grasse, le yogourt, et plus particulièrement le yogourt grec, font partie des ajouts recommandés à votre alimentation.  Il est pressenti que le calcium et la vitamine D que l’on y retrouve contribue à une bonne santé.  De même la contribution de ces produits à la flore intestinale aurait un effet protecteur.

Calcium et vitamine D

Il faut toujours faire preuve de prudence avant d’ajouter un supplément de vitamines à votre alimentation.  Bien que le calcium et la vitamine D semble jouer un role préventif à cet égard, demandé conseil à votre médecin de famille avant d’adopter ce supplément à votre alimentation.

Changements entrepris depuis que je suis en télétravail

Vous le savez maintenant si vous avez lu mes articles précédents, j’ai entrepris plusieurs changements depuis que je suis en télétravail et que j’utilise une station de travail active.  Voici les principaux changements :

  1. Je marche en moyenne plus de 20,000 pas par jour sans trop d’effort gracieuseté de la station de travail active;
  2. J’ai une alimentation riche en fruits et produits céréaliers complets;
  3. Au plus, une portion de viande rouge / charcuteries par semaine;
  4. Sur recommandation de mon médecin, je prends calcium duo, un supplément de calcium et vitamine D pour personnes séniors;
  5. 2 fois par jour, une portion de yogourt faible en matière grasse;
  6. Je vais en dépistage, pour une coloscopie, ma troisième, sous peu.

Bien que j’ai perdu mon père suite à un cancer du colon et que cela a également affecté ma mère, il n’est pas question que je me laisse aller au découragement.  Je compte bien jouir de la vie très longtemps et de rester en santé.  Et vous, que faites vous pour rester en santé?

La semaine prochaine, l’apnée du sommeil sera à l’honneur.

A propos de jemarche.ca

jemarche.ca décrit un cheminement que j’ai entrepris à la suite d’un constat peu réjouissant sur ma santé et ma condition physique. J’ai décidé de changer ma vie. Donc, je marche! J’ai aussi changé bien d’autre choses… Prenez connaissance de mon cheminement. Je partagerai mes bons et moins bons coups.

Commentaires et questions…

…surtout n’hésitez pas. Utilisez le formulaire de contact ou les commentaires un peu plus bas. Je lirai / répondrai à ceux-ci soyez-en assuré.

Denis

%d blogueurs aiment cette page :